Comme je l’ai annoncé dans un autre post, l’orage arrivait à grands pas.
J’ai plusieurs fois tenté de « fixer » la violence de ce phénomène, mais je m’y suis souvent cassé les dents. Comme je suis plutôt du genre têtu, je n’allais pas laisser passer une nouvelle occasion sans retenter ma chance.
D’abord, un exemple pour illustrer la complexité du défi :
Comme ne le montre pas cette photo, elle à été prise aux environ des 1h00 du matin.
Pourquoi, alors, le ciel blanc ???
Ben parce que les nombreux éclairs qui ont illuminé le ciel ont envoyé tellement de lumière sur le capteur qu’il a fini par saturer. Une bonne vieille surexposition, quoi.
Malgré l’exposition qui a tout de même duré 19 secondes, on voit nettement sur le bas de l’image des points blancs, qui sont en fait des gouttes d’eau. Chaque éclair "figeait" les gouttes, alors qu’il faut habituellement une ouverture très rapide pour « figer » ces mêmes gouttes en plein jour !
On modifie un peu les paramètres, et avec un peu de stratégie on obtient ça :
Assez impressionnant sur le cliché, car en vrai, cela va tellement vite que l’on ne se rend pas toujours compte de l’importance de l’éclair…
L’exposition à quand même duré 45 secondes, petite ouverture pour limiter le risque de surexposition lié aux éclairs non visibles (ceux qui illuminent les nuages mais que l’on ne voit pas) et l’image est sous exposée… Pas évident à doser.
Pour preuve, cette photo :
Mêmes paramètres que la photo précédente, à un détail près : la durée de l’exposition. Seulement 4 secondes pour ce cliché surexposé !!!
On voit nettement la foudre toucher le sol. Je ne sais pas sur quoi elle est tombée, mais il y avait un peu plus tard dans la nuit un gyrophare orange qui stagnait à peu près au même endroit…
Comme on peut le constater, le facteur chance joue presque autant que la finesses des réglages pour obtenir un bon cliché !
Allez, vivement qu’il pleuve !